Réponse au commentaire

Merci, tout d'abord, à notre contradicteur internaute d'avoir pris le temps de nous adresser un message. Ensuite, toutes nos excuses pour avoir laisser penser qu'il y avait dans ces lignes un quelconque mépris pour qui que ce soit, et sans doute encore moins pour ceux qui oeuvrent pour le bien être de leurs concitoyens. Tel n'est ni notre pensée ni notre vision de la vie publique.

Ce qe nous voulions faire ressortir, c'est la difficulté pour beaucoup d'oser affirmer leurs convictions politiques dans la région. Et, bien entendu, il n'est ni question d'avoir une carte à un parti, ni encore moins de la brandir avant d'agir, pour mériter le respect et souvent l'admiration de tous pour la disponibilité, l'imagination, le sens des responsabilités dont font preuve la majorité des élus. Du canton, comme ailleurs. D'ailleurs, pour avoir été nous-mêmes conseillers municipaux, nous savons ce que signifie de participer aux commissions, aux conseils, d'être présents dans la vie municipale. Nous connaissons l'obligation de sortir de nos sphères de références, pour nous interroger de manière juste sur les meilleures solutions pour la cité.

Notre regret, exprimé dans ces lignes, émane de notre observation que la plupart des projets municipaux ou intercommunaux dans le secteur, non particulièrement à Lesneven, ne procède pas toujours d'un choix de société, clairement débattu et expliqué, mais plus d'opportunités. Sans doute n'avons-nous pas passé assez de temps dans les différents conseils municpaux pour suivre ces fils rouges que nous sommes incapables de percevoir.

Nous regrettons également la faiblesse d'une opposition. Non pas une opposition qui se félicite de démolir tout ce que les majorités construisent, mais une opposition qui interroge, qui dérange, dans le respect des individus, afin de construire des projets qui répondent au mieux aux besoins du plus grand nombre.

C'est seulement en ce sens que nous écrivions qu'il y avait peu de gens à faire de la politique dans le canton. Cela ne signifie pas que peu de personnes gèrent la cité, ni que tous ceux qui emploient leur énergie à cette gestion ne mèritent pas notre respect.