Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Parti Socialiste, section de LESNEVEN
30 août 2008

Réunis autour de Jaurès: texte de Gérard Süss

Chers amis, chers camarades,

Il y a quelques jours, Marie-Hélène m'a demandé de préparer un texte court pour cet anniversaire de la mort de jean Jaurès, il y a 94 ans. Jusqu'à hier, j'ai hésité sur ce que j'allais dire. Et j'ai alors réfléchi pour quoi Jaurès s'était battu toute sa vie et sa modernité.

Il y a un an, nous étions, déjà, réunis à ce même endroit pour rendre hommage à l'homme de l'unité socialiste assassiné à la veille de la 1ère Guerre Mondiale. Aujourd'hui encore, la référence à Jean Jaurès reste, pour nous socialistes, primordiale. Mais cette référence a dépassé nos rangs car elle a été reprise par Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle sans que l'on sache vraiment si le candidat de la droite saluait :

-         l'artisan de l'unité de la famille socialiste,

-         le promoteur du progrès social,

-         l'internationaliste, fervent promoteur de la paix,

-         le promoteur de la République.

Depuis un an, la politique menée par le président et son gouvernement nous a montré que la référence de ce gouvernement était plus celle du libéralisme le plus effréné à la Milton Friedmann allié à Paris Match, que celle de Jaurès.

Alors, dans la phase politique qui est celle des socialistes aujourd'hui : celle du congrès. Nous qui avons toujours tendance à exagérer nos différences au détriment de ce qui nous rassemble au détriment du message que nous devons adressé à nos concitoyens.

Avec Léon Blum et François Mitterrand, Jean Jaurès sera sûrement l'une des figures du socialisme dont chacun d'entre nous se fera l'apôtre lors de nos débats du Congrès. Chacun d'entre eux a apporté sa contribution à notre démarche politique : le choix de la démocratie pour Léon Blum, le choix du rassemblement de la gauche comme stratégie pour l'accès au pouvoir pour François Mitterrand

Aujourd'hui, nous nous posons des questions sur notre ligne politique, sur notre stratégie pour les années à venir. Le congrès aura à répondre à notre questionnement.

Parallèlement, nous devons retrouver une marge de manœuvre politique pour nous faire les porte-voix des Français que la crise rattrape malgré les incantations et les promesses du gouvernement et du président. Depuis un an, nous sommes inaudibles non pas parce que nous n'avons rien à dire mais parce que depuis plusieurs années nous avons oubliés d'être les portes-paroles des plus faibles, des précaires.

Je ne doute pas que nous saurons dépasser nos difficultés actuelles si nous savons retrouver ce qui fait notre identité profonde : le choix de l'unité des socialistes, l'internationalisme, la recherche du progrès social, la promotion de la République.

Au final, comme le disait Jean Jaurès en 1903 dans son discours à la Jeunesse « Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. »

Publicité
Publicité
Commentaires
Parti Socialiste, section de LESNEVEN
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité